JARDIN "DE CAMPAGNE" - Printemps 2007

Encore des eschscholzias, ces fleurs sont providentielles pour garnir des coins difficiles : il suffit de le semer et plus besoin de s'en occuper. Elles se resèment toutes seules ! Par contre elles n'aiment que le grand soleil et ne s'ouvrent que s'il fait beau pour se refermer dès que le ciel s'assombrit.
C'est bien pratique pour un pied à terre au fond de la campagne bourguignonne, où le "jardin" doit se débrouiller comme il peut de l'automne à la fin du printemps

Lorsque j'ai planté ces deux arbres, un cèdre de Californie et derrière lui un cyprès de Leyland, ils mesuraient à peine un mètre de haut. En dix ans, ils ont largement dépssé le faîte de la grange !
La "bambouseraie" était déjà là lorsque nous sommes arrivés et nous devons veiller à ce qu'elle n'envahisse pas toute l'allée, les bambous poussent à une rapidité vertigineuse.
Au coin du pignon de la grange, une bignone jaune orangé pas encore fleurie surplombe un arbuste (encore un dont j'ignore le nom) qui fleurit en plumet roses mi-juin/mi-juillet et drageonne beaucoup.
Sur ce qui reste d'un ancien four à pain je cherche à faire courir des chèvrefeuilles, un "Goldflame" à la floraison jaune/blanc de juin à septembre, et un autre "Heckrokii" (je ne suis pas sûre de l'orthographe) dont la floraison rose abondante mais un peu moins parfumée a lieu de fin juin à début août. A leur pied, une lavande que nous avons dû sévèrement tailler car elle prenait beaucoup trop de place, et les inévitables eschscholzias !
Gros plan sur le vieux lavoir désaffecté, où j'ai eu l'idée totalement farfelue d'essayer des légumes pour l'été ! Deux pieds de tomates cotoient deux pieds d'aubergines, le tout en compagnie de deux ou trois pieds de basilic avec un semis de persil frisé...
Une lapine échappée d'un élevage voisin s'est invitée pendant deux jours dans le jardin.
Autre invitée inattendue à la surface de la terre : une petite taupe qui au lieu de descendre dans les galeries s'est promenée des jours durant à l'air libre au risque d'être mangée par un chat ou une fouine !
Les lézards sont profusion et hôtes habituels du jardin, ils courent partout et chassent les insectes, donc nous ne les ennuyons pas : ce sont de précieux aides-jardiniers, même s'il n'est pas toujours agréable d'en trouver un dans la maison car ils sont extrêmement curieux !

Plantation d'une haie fleurie (enfin pas encore mais cela viendra) avec sept arbustes : un millepertuis (floraison jaune en été), un céanothe (floraison bleue en été), un cornus à feuillage panaché (la floraison blanche au printemps est insignifiante, mais le feuillage est lumineux et le bois rouge l'hiver est très décoratif), un weigelia (floraison rose vif au printemps), une spirée (floraison blanche au printemps), un aronia (floraison blanc rosé au printemps mais surtout intéressant par les baies violet foncé en fin d'été), et un abélia (floraison rose en été)
Heu... le poirier tout mort tout sec tout brûlé derrière ne m'appartient pas !

Ce rosier végétait en ville où que je le plante, je l'ai déplacé au moins trois fois. Il mesurait à peine quarante centimètres de haut. Mais planté depuis un an seulement contre le mur de la grange, palissé sur un treillage, il fait merveille !
Il s'agit d'un "Mme Alfred Carriere" dont il est dit sur catalogue "qu'on pourrait presque le qualifier de rosier liane tant il est exubérant. Il fleurit même à l'ombre". Il semble que cela se vérifie.

Encore des invités surprise, voilà un nid que nous avons trouvé il y a quelques années au-dessus de la porte d'entrée, mais cette fois-ci les oiseaux (des mésanges dont nous avons eu la chance une seule fois de voir la nichée) s'étaient envolés, il ne reste que les plumes qui tapissaient le nid. Nous le laissons car, à l'abri des prédateurs et des intempéries, il est régulièrement utilisé.
Elles sont jolies ces pivoines. Mais elles sont à notre voisine !
J'avais il y a quelques années un pied de jolies pivoines doubles, mais enfoui dans 60 cm de hauteur d'herbe à chacun de nos séjour, elles ont été tant et tant coupées qu'elles ont disparu, hélas.
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