Rien à dire sur le trajet habituel (sauf que comme d'habitude
mon mari refuse obstinément d'utiliser l'autoroute qui nous ferait
gagner du temps même si c'est un eu peu onéreux et je pense
aussi au confort de mon petit passager lapin qui n'apprécie pas
les raidillons pleins de virages à angle aigû !!)
Avant notre arrivée il avait déjà beaucoup plu, la
mare était pleine et les herbes folles bien hautes
Dans la "maison" comme il fallait s'y attendre, pas plus de
9° alors qu'il devrait faire au moins 16° à pareille époque
de l'année... Donc obligation de remettre en service les convecteurs
électriques qui nous tiennent lieu de chauffage...
Mais l'herbe reprend ses droits dès qu'on a quitté les lieux et s'installe généreusement autour du rectangle et dans les rares interstices laissés entre les caillebottis qui forment les allées !
Notre voisin a refait une partie de sa clôture et a démonté la nôtre qui était plus que pourrie, il a enlevé la vigne vierge mais il a tout entassé à l'endroit où nous faisons brûler les déchets végétaux et le papier (quand le temps est sec bien sûr)
Ah oui, les bouteilles en plastique retournées sur des piquets c'est paraît-il un système anti-taupes, cela doit être efficace car je n'en ai jamais eu dans la partie "potager"
Quelques jolies surprises comme ce vieux pommier tout en fleurs
Ces pieds de myosotis rose venus je ne sais d'où
"Qu'il fait bon de profiter de ce rare soleil
pour faire un somme !" et : "Quoi ? Je dors et je dore au soleil
! Fichez moi la paix !"
Et ce gentil petit hérisson venu faire sa sieste au soleil derrière notre portail et qui n'avait même pas l'air surpris ou effrayé lorsqu'on passait à côté de lui
Le
rosier devrait croûler sour les fleurs mais voilà la seule
et unique que j'ai pu voir avant notre retour malgré tous les boutons
qui ne demandaient qu'à éclore
Le lilas blanc fleurit parcimonieusement et le peu de lilas mauve que j'avais a complètement disparu...
J'ai pu aller à la Foire annuelle aux plantes rares de Bezouotte
(charmant petit village de Côte d'Or à 25 kms de Dijon)
dont c'était la 19ème édition, je n'ai pas pris
de photos car ce serait redondant avec un précédent reportage,
même si le décor change un peu et que les exposants sont
plus nombreux et que chaque année il y a une ou deux nouveautés
Bien sûr aller à une Foire aux plantes et en revenir les
mains vides voilà qui est au-dessus de mes forces ! ^ v ^ Donc
j'ai fait l'acquisition après mûre réflexion (car
je ne peux tout de même pas me passer toutes mes envies de plantes
!) d'un dipladénia et d'un antbémis ainsi que d'une dizaine
de bulbes d'incarvillea réputée chasser les taupes (décidément
je fais une fixation sur ces bestioles ! LOL)
L'anthémis en place dans sa jarre
Le dipladenia installé dans son pot (j'ai tenté de semer
des capucines dans les "ouies")
Et maintenant attendons l'été pour voir ce que donnent les
bulbes "anti-taupes" et les graines de capucines...
Et les quelques haricots verts que j'avais semés ont eu bien du mal à montrer le bout de leur feuille faute d'une chaleur suffisante et... j'ai dû batailler ferme contre les limaces pour en conserver une demi-douzaine de pieds sur les plus de vingt semés grrrrrrrr !
Et là les choses se sont gâtées sérieusement...
Voilà qu'un matin au réveil la tête encore toute en
vrac je pose un chausson dans la cuisine et ça fait : "floc"
! AAAAAAAAAAAARRRRRGHHHHHH ! C'est une inondation ! Mais comment
? Mais pourquoi ? La rivière est quasiment 200 m plus bas, elle
n'a pas pu arriver jusqu'ici ?
Eh non ! Ce sont des eaux de ruissellement qui ont dévalé
les champs situés plus hauts que nous qui viennent jusque là...
Entre 3 et 5 cm dans la cuisine, mais 10 cm dans les granges et 30 cm
dans la cour commune ! La mare déborde, l'eau du puits est à
ras de terre... Du jamais vu de mémoire de centenaire !
C'est tout boueux tout sale, et puis c'est bien la peine que je ne traite
pas mon potager, là j'ai tous les engrais et tous les pesticides
de tous les champs alentours maintenant (mais ça ne fait rien aux
limaces ! Sniiiifffff)
Il en est quand même quelque peu surpris et va se cacher tout honteux derrière un meuble...
Pendant ce temps là dehors dans la cour commune des cageots en bois et des bûches de "notre" centenaire flottent comme des petits bateaux !
A partir de là mon moral a commencé à être sérieusement entamé... Et les choses ne se sont arrangées ni côté météo ni côté désagréments... Du coup je me suis mise à recenser tout ce qui était moche et pourri dans la maison et toutes les bestioles contre lesquelles j'ai dû batailler jusqu'à la fin du séjour, à commencer par les fourmis qui arrivaient dans la douche et l'évier ! Elles n'auraient pas pu trouver un autre endroit pour tomber ?! Pfffffff
ATTENTION pour la suite : âmes
sensibles et arachnophobes (et autres petites bêtes) s'abstenir
^-^
